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通过波伏娃的《第二性》正确认识女性主义及其在现代社会的运用

 2023-08-22 08:08  

论文总字数:32899字

摘 要

本文参考法国作家西蒙娜·德·波伏娃的《第二性》,阐明女性主义的正确的思想观念,主要说明女性主义不是盲目激进的女权运动与抗议示威行为,真正的女性主义在于妇女的自我解放,在于实现女性的独立自我和自我追求,而不在于一味地讨伐男性却没有实际行动。论文主要分成五个部分:首先介绍女性自古至今的地位变化,虽然有所改善但不公平的现象仍然严重,这也是女性运动的来源;第二部分着重介绍中国女性的现状和被妖魔化的女权主义;第三部分阐述了《第二性》里波伏娃对于女性形成的原因和女性运动的看法和建议;第四部分介绍了西方女性运动的三次浪潮和风靡一时的单身运动;最后一部分,结合《第二性》中作者的观点,和王小波对女权主义者的看法,加上西蒙娜·韦依的事例提出三条解放女性的方法。最后得出如下结论:女性的平等地位需要各方努力,尤其是女性自身的觉醒与奋斗,虽然当今社会不敢再肆意诋毁女性,但消除根深蒂固的性别偏见还需要更多的努力与坚持。

关键词:女性解放;内在性和超越性;独立;自我意识

Table de manière

  1. Introduction.............................................................................................1
  2. Le statut des femmes dans l’histoire et l’heure actuelle .....................1

2.1 Le statut des femmes avant la fondation de la Chine nouvelle.................1

2.2 La situation à présent................................................................................2

  1. La situation actuelle du féminisme dans la société chinoise...............3

3.1 Les Chinoises d’aujourd’hui.....................................................................3

3.2 Le féminisme diabolisé.............................................................................4

  1. Les idées et les concepts féministes dans Le deuxième sexe.................4
  2. Le mouvement de libération des femmes occidentales : les trois vagues.......................................................................................................6

5.1 Les trois vagues occidentales....................................................................6

5.2 Les femmes célibataires............................................................................7

  1. Les manières de libérer les femmes.......................................................8

6.1 Devenir une femme active........................................................................8

6.2 Devenir un intellectuel.............................................................................9

6.3 Lutter pour une réforme institutionnelle de la société............................10

6.4 Les réflexion de Simone de Beauvoir trente ans après...........................11

  1. Conclusion….........................................................................................11

Bibliographie...............................................................................................13

1. Introduction

Le mouvement des femmes en Occident est intensif et les femmes en Chine ne veulent pas rester en arrière. Cependant, en Chine, le mouvement des femmes modernes semble s’écarter du bon chemin. Le mouvement des femmes a pour but de lutter pour l’égalité alors que beaucoup de féministes opposent totalement " droits des femmes " aux " droits des hommes " en considérant les hommes comme le plus grand ennemi du féminisme. Elles sont si violentes contre les hommes si bien que le mot « féministe » qui était neutre est devenu un terme péjoratif. Un bon nombre de féministes ne comprennent pas l’essence du mouvement des femmes, sans parler les principes fondamentaux du mouvement, elles tiennent haut la bannière des " droits des femmes " avec laquelle elles luttent aveuglément pour le pouvoir. Pire encore, il existe des femmes, avec des buts inavouables, veulent profiter de cet événement, ce qui noircit davantage ce dernier.

2. Le Statut des Femmes dans L’histoire et l’heure actuelle

Sous le règne patriarcal de milliers d’années, les femmes menaient une vie d’esclavage, elles sont instrumentalisées et privées de leur propre vie, sans avoir le droit de participer à la vie sociale ni le droit à l’éducation. Elles ne sont que les mères des enfants et les jouets des hommes, elles n’ont pas de place du tout.

2.1 Le statut des femmes avant la fondation de la Chine nouvelle

Dans l’histoire, le statut de femme n’est pas inférieur à celui de l’homme de tout temps. Avant la dynastie des Xia, la société était dominée par les femmes, qui jouissaient d’un statut élevé et d’un pouvoir absolu. Depuis le début de la dynastie des Zhou, avec l’apparition du rituel, le statut de la femme a commencé à décliner, les hommes aristocratiques peuvent épouser une ou plusieurs concubines alors que la femme n’est qu’un accessoire du mari. Au cours de la période des Printemps et Automnes et celui des Royaumes combattants, en raison des guerres fréquentes, la population a fortement diminué et l’avantage des femmes a été mis en évidence. Pendant cette période, les femmes n’ont obetenu que la liberté de mariage grâce à leur fécondité.

Depuis le début de la dynastie Qin, en raison de l’émergence de la " loi rituelle ", le statut de femme a commencé à se dégrader progressivement et la société patriarcale a commencé à devenir apparente. Sous la dynastie des Song, le développement du confucianisme a entravé les désirs des gens, en particulier dans le mariage, les disciplines sont très difficiles envers les femmes. Au cours des dynasties des Yuan, Ming et Qing, du fait de la fusion de la race et de la culture, l’atmosphère sociale a commencé à se modifier ainsi que l’esthétique des gens dont le plus pervers est le " foulage des pieds ", qui a causé de graves dommages au corps féminin. Ce sont les trois idées qu’une fille doit obéir à son père , une jeune femme mariée doit obéir à son mari et la veuve à son fils ainsi que les quatre vertus qui signifie ici la moralité, les propos, l’allure et l’ouvrage de couture pour les femmes qui ont dissipé les illusions des femmes sur la liberté, et qui ont fait les femmes des accessoires de leurs maris.

Au cours de la période de la République de Chine, une période de changement social pour la Chine, l’afflux de nouvelles idées a amené les femmes à s’émanciper et a commencé à lutter pour la liberté et l’égalité. Après la fondation de la Chine nouvelle, la condition et le statut de femme se sont améliorés et depuis lors, l’égalité des sexes est devenue possible. Néanmoins, les systèmes qui ont enchaîné les femmes depuis des milliers d’années n’ont pas disparu et ont même pris racine dans les esprits des gens sous la forme de préjugés.

2.2 La situation à présent

Depuis la libération de l’esprit, les femmes du monde entier n’ont jamais baissé les bras pour se battre pour l’égalité des droits et pouvoirs.

A nos jours, avec l’émancipation après la fondation de la Chine, les femmes ont accès à plus de pouvoirs, néanmoins la situation générale est bien sombre. Les femmes occupent généralement des postes d’adjoints dans les groupes de direction à tous les niveaux de gouvernement avec une faible participation. Depuis les années 50, le nombre de délégués féminins dans l’Assemblée nationale populaire flotte toujours autour de 20%. On dit que la Fédération des femmes a proposé un plan pour obtenir 30% des quotas, mais cela n’a pas encore été fait. Du centre du pays au comité de village, les fonctionnaires sont principalement des hommes et les femmes ne peuvent être que dirigeantes et gérer la planification familiale. La société chinoise est de tous les aspects maîtrisés par les hommes : les principales ressources économiques, politiques et culturelles. La répartition la plus inégale des ressources réside dans la participation à la vie politique : la proportion de femmes membres de partis politiques dans les zones rurales n’est que 14% et la participation des femmes à la vie politique est relativement faible.

3.La situation actuelle du féminisme dans la société chinoise

Le mouvement des femmes en Occident est intensif et les femmes en Chine ne veulent pas rester en arrière. Cependant, en Chine, le mouvement des femmes modernes semble s’écarter du bon chemin.

3.1 Les Chinoises d’aujourd’hui

Le mouvement des femmes a pour but de lutter pour l’égalité alors que beaucoup de féministes opposent totalement " droits des femmes " aux " droits de hommes " en considérant les hommes comme le plus grand ennemi du féminisme. Elles ignorent que le plus grand ennemi est elles-mêmes. Elles revendiquent les mêmes pouvoirs que les hommes alors qu’elles ne veulent pas prendre la responsabilité des hommes qu’est le maintien de la famille. Évidemment, il y a des femmes indépendantes qui comptent sur leurs propres forces. Cependant, nombreux sont ceux qui dépendent de leurs parents ou de leurs maris mais qui se plaigne nt de ne pas avoir assez d’opportunité et de respect en restant les doigts de pied en éventail.

Les féministes ignorent aussi que la première discrimination vient des mères, soit par la pression des familles soit par leurs propos volontés. Dès le début, les filles sont déjà éliminées par sélection. En Chine, ce n’est pas rare de voir les mères chérir beaucoup plus leurs fils que leurs filles au cas où elles ont deux ou plus enfants de sexe différent. Alors, dans ce cas, il faut commencer par changer les idées des femmes au lieu de celles des hommes. Malheureusement, les féministes ferment les yeux sur la faute des femmes par ignorance ou même exprès. Les mères ne sont pas les seules à abîmer l’image des femmes.

Chez les jeunes filles ou plus précisément, chez les jeunes couples, une nouvelle genre de prostitution a pris sa tendance. Les jeunes filles d’aujourd’hui pour une bonne part pensent que leurs copains doivent leur offrir des cadeaux pour prouver l’amour et elles font des compétitions avec les autres filles. Par exemple, voyant un message mis par une fille sur le réseau social que son copain lui a acheté un parfum ou un rouge à lèvre de luxe, pas mal de filles montreraient ce message à leurs copains comme une allusion. Ainsi, les garçons sont obligés d’offrir des cadeaux qui doivent être chers en général pour maintenir la relation, tout comme payer une prostituée pour coucher. Plus tard, les filles demandent une maison et une voiture pour le mariage en ignorant qu’elles sont en train de devenir des objectifs qui se font acheter. Il s’agit d’ici les filles qui ne font que de demander. Les filles sages savent l’idée - " give and take ", elles reçoivent et donnent en même temps pour faire valoir leur valeur.

3.2 Le féminisme diabolisé

Les premières, dépendantes des hommes, reçoivent en conséquence le mépris de ces derniers. Dans l’entrainement de l’humiliation, les féministes mêlés de ces deux genres de femmes sont si violentes contre les hommes si bien que le mot « féministe » qui était neutre est devenu un terme péjoratif.

Ce qui est aussi expliqué par Li Yinhen, sociologue et sexologue chinoise : “ Tout le monde a un préjugé contre le féminisme, qui est associé à une femme avec un visage diabolique et hideux. On raconte qu’une délégation de femmes écrivains chinoises a donné des conférences à l’étranger pendant lesquelles tout le monde doit déclarer qu’elles ne sont pas des féministes avant de prononcer leurs discours. ” (Li 14)

Le féminisme a été mal compris et diabolisé. Le féminisme n’a pas pour but de haïr les hommes et les condidérer comme ennemi. Bien qu’il existe diverses écoles dans le camp féministe, telles que les modérées et les radicales, leur terrain d’entente consiste à défendre et à lutter pour l’égalité entre hommes et femmes.

Un bon nombre de féministes ne comprennent pas l’essence du mouvement des femmes, sans parler les principes fondamentaux du mouvement, elles tiennent haut la bannière des " droits des femmes " avec laquelle elles luttent aveuglément pour le pouvoir.

  1. Les idées et les concepts féministes dans Le Deuxième sexe

Le vrai féminisme n’est pas un mouvement radical et aveugle, tel que des manifestations ou des protestations. Le féminisme est dans le but, pour les femmes, de se libérer, de réaliser leur indépendance avec l’initiative dans ses propres mains, et de leur poursuite personnelle, au lieu d’attaquer et reprocher seulement les hommes sans actions concrètes.

Dans l’œuvre Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir, les idées et les concepts féministes sont systématiquement exposés et les raisons de la formation du statut de femme sont correctement décrites. « On ne naît pas femme, on le devient. » Beauvoir commence le deuxième tome par une phrase qui est devenue ensuite un des adages du féminisme. L’auteur estime que le statut de femme est étroitement lié à sa situation globale et qu’il est existentiel. Tout d’abord, elle provient du système patriarcal et de la conscience patriarcale. Durant l’enfance, deux facteurs conduisent à une infériorisation chez la petite fille : la valorisation du pénis qui découle de l’éducation, non de la biologie, et la préparation de la société au rôle de mère. Beauvoir estime que le système patriarcal qui oblige une femme à rester à la maison détermine qu’elle est émotionnelle, introvertie et immanente, c’est la conscience masculine qui mène aux femmes la formation de " l’immanence ". Le Guide des jeunes femmes (The Young Lady’s Book) publié en 1829 dit : “Peu importe quelle situation de vie menée par une femme, sa mission de la vie est d’obéir, de se retenir et d’être modeste. Les tâches ménagères quotidiennes sont écrites de façon fastidieuses et laborieuses dans le but d’enrichir la vie des femmes, de peur qu’elles ne s’ennuient et finissent par quitter la famille. ” (Traister 53)

Il n’y a aucun doute que derrière ces diagnostics, il y a une peur cachée de la rébellion des femmes. Comme ce qu’a écrit Gustave Le Bon, “ Laissons les femmes accepter la même éducation avec les hommes est une idée dangereuse. Si un jour, les femmes mal comprennent le travail inférieur que la nature leur a donné. Elles vont quitter la famille et se joindre à la bataille. Ce jour sera le début de la révolution sociale, tous les liens sacrés qui entretiennent la famille vont disparaître. ” (Traister 63)

L’autre facteur est le « contrôle intrinsèque » qui découle des femmes. D’un point de vue biologique, cela découle de la division du travail de l’histoire : élever des enfants. C’est la prétendue " immanence " des femmes telle que la maternité et l’éducation des enfants qui limite sa " transcendance " et la rend " l’autre " et " le deuxième sexe ". Dans beaucoup de pays, y compris la Chine, une fois que l’enfant est né, toute la vie des mères tourne autour de ce dernier en abandonnant le travail, voire les études.

Par conséquent, Beauvoir croit que les hommes sont un moi externe et transcendant, les femmes sont un soi interne et immanent. Elle estime que la formation des caractéristiques acquises des sexes n’est pas déterminée par des facteurs biologiques, mais par des facteurs sociaux et culturels. La soi-disant féminité est le résultat du développement personnel des femmes et de la promotion forcée de la société dans le contexte spécifique de l’histoire sociale. L’auteur explore et analyse les caractéristiques féminines et la formation de la psychologie féminine à partir des perspectives de l’histoire humaine, sous plusieurs angles, dans le but d’éveiller la prise de conscience des compatriotes, de leur rappeler que l’infériorité des femmes et le statut secondaire et obéissant de celles-ci ne sont pas faits naturellement, et il ne l’est doit pas. Les femmes, en tant qu’un autre sexe égal aux hommes, sont un individu indépendant doté des mêmes capacités et du même potentiel pour se développer et se dépasser comme les hommes. Le but et le résultat idéal de la libération des femmes sont que les hommes et les femmes puissent réaliser une égalité complète et une coexistence harmonieuse sur la base des différences et créer conjointement un avenir meilleur pour le monde composé des deux sexes.

Le féminisme proposé par Beauvoir est le concept idéologique applicable à la libération des femmes. Dans le mouvement des femmes, la conscience de soi des femmes est particulièrement importante. Dans la société chinoise actuelle, ce ne sont pas seulement les hommes qui discriminent les femmes, au contraire, la discrimination des femmes provient davantage des femmes elles-mêmes: la plupart des femmes pensent qu’elles sont nées pour être plus faibles que les hommes, physiquement et mentalement, en plus, quand elles sont enceintes, elles décident volontairement d’avorter la petite fille ; certains féministes tirent profit de leur sexe pour obtenir plus de privilèges au lieu d’égalité des droits en ignorant que tout en cherchant la sécurité sociale, elles se reconnaissent faibles en même temps. Ainsi, la tâche primordiale au présent en Chine est de réveiller les Chinoises.

  1. Le mouvement de libération des femmes occidentales : les trois vagues
    1. Les trois vagues occidentales

De manière générale, le mouvement de libération des femmes occidentales est divisé en trois étapes de développement, à savoir trois vagues. La tâche fondamentale du mouvement des femmes est de défier l’ordre existant et d’essayer de le modifier afin d’améliorer le statut des femmes. Ce qui est très important pour promouvoir le développement des ressources humaines et de jeter les bases d’un renforcement du statut social des femmes.

La première vague a pris son vol dans la seconde moitié du XIXe siècle et s’est poursuivie jusqu’au début du XXe siècle, en mettant l’accent sur l’égalité des sexes, l’égalité des droits civiques et des droits politiques, sur l’opposition aux privilèges aristocratiques, à la polygamie et en soulignant que les hommes et les femmes sont tous égaux en termes d’intelligence et de capacité.

La deuxième vague a commencé dans les années 60 et s’est poursuivie dans les années 70, en insistant sur la nature naturelle de la division du travail entre hommes et femmes et en éliminant le phénomène de l’inégalité de rémunération entre les deux sexes.

La troisième vague a débuté dans les années 1990 et se poursuit jusqu’à nos jours. Un autre résultat du troisième mouvement féministe a apporté, c’est la recherche du sexe féminin, d’où la montée en puissance de la recherche universitaire sur les études de féminisme. Par conséquent, il surgit également les écoles féministes de toutes sortes. Malgré le grand nombre d’école, l’essentiel est de lutter pour l’égalité des sexes et d’éliminer complètement la situation des femmes victimes de discrimination, d’exploitation et même de persécution.

    1. Les femmes célibataires

Susan Anthony est le chef d’un mouvement de défense des droits civiques bien connu aux États-Unis. Elle plaide pour une participation accrue des femmes à la vie politique. En 1877, elle a prononcé un discours intitulé " Single Female Home " dans lequel elle a déclaré que pendant le processus de recherche de l’égalité des sexes, nous devons passer par une étape dans laquelle une femme doit abandonner le mariage. " Pour les femmes qui veulent passer de l’obéissance à la domination, elles ont besoin d’être capables de compter sur leur propres forces en vue de maintenir une famille. " (Traister 14)

En fait, l’émergence d’un nouveau mode de vie est devenue une tendance majeure. À savoir que si les femmes peuvent vivre de manière autonome et quand elles le font vraiment, le mâle n’est plus au centre de sécurité économique, de statut social, de vie sexuelle et selon les faits, il n’est plus au centre de la procréation. L’idée de Susan Anthony est peut-être un peu extrême, les femmes indépendantes peuvent quand même garder le mariage si elles veulent. L’importance est de posséder l’indépendance économique, de coopérer avec leurs maris sur les affaires familiales pour ne pas être coincées dans la maison. Cela empêche davantage les chinoises que les occidentales. En Chine, une fois mariées, il incombe aux femmes d’élever les enfants, de faire le ménage et de s’occuper de toutes les vétilles qui les rendent accessoires et que les hommes ne sont pas de taille à accomplir. Pourtant, le salut n’existe pas dans la rupture avec le mariage et l’enfant, il faut encourager et soutenir les femmes pour qu’elle continuent à travailler après le mariage et la naissance de leurs enfants. Pour atteindre ce but, non seulement les hommes et la société doivent donner un coup de main, les femmes sont tenues de prendre en compte de l’importance de leur indépendance.

  1. Les manières de libérer les femmes
    1. Devenir une femme active

Dans son œuvre Le Deuxième Sexe, Beauvoir a également proposé trois manières de libérer les femmes. Premièrement, soyez une femme professionnelle. L’auteur estime que les femmes ne peuvent maîtriser leur propre destin que si elles se rendent au travail dans la société : « Une femme a largement dépassé sa distance réelle par rapport aux hommes dans le cadre d’une profession rémunérée ; il n’y a rien d’autre pour protéger sa liberté réelle. Une fois qu’elle n’est plus un parasite, le système basé sur sa dépendance s’effondrera et entre elle et le monde, il n’y aura plus besoin des hommes pour jouer le rôle d’intermédiaire. » Beauvoir croit qu’après avoir fait de la femme une personne active et productive, elle retrouvera la transcendance. Dans tous les systèmes sociaux, la famille est un obstacle majeur pour les femmes de se libérer. La libération des femmes dépend de l’annulation de la famille. Les femmes doivent sortir de leurs familles et de leurs classes et s’unir pour se battre collectivement. La libération obtenue par la lutte de façon individuelle ne sera pas radicale.

Prenons Simone Veil par exemple. Née dans une famille juive, elle est déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans. Durant cette période pénible, elle a perdu son père, son frère et sa mère. Après avoir rescapée avec ses sœurs Madeleine et Denise, qui sont aussi déportées, elle a rencontré et épouse Antoine Veil en 1946. Après avoir mis au monde son troisième fils, elle a décidé de s’inscrire au barreau. « Je ne m’attendais pas à une réaction aussi négative de sa part. Le début a été rude, mais nous avons fini par trouver un compromis accepté de part et d’autre. » (Veil 111-112) Après ses études de droit et de science politique, elle est entrée dans la magistrature en tant que haut fonctionnaire. En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d’Estaing, qui l’a fait appel de travailler sur l’adoption de la loi consistant à dépénaliser le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui serait ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France. A ce moment-là, seulement 40 % des Françaises travaillent, sans parler le petit nombre dans les cercles de la bourgeoisie parisienne. De ce fait, la carrière professionnelle de Simone Veil a entraîné un certain étonnement. Malgré son travail, elle restait très présente auprès de ses enfants. Dans son autobiographie, on voit une femme indépendante et forte.

    1. Devenir un intellectuel

Deuxièmement, devenez un intellectuel. L’auteur estime que les femmes doivent améliorer consciemment leur niveau d’éducation, reconnaître clairement la spécificité de leur situation et acquérir une indépendance économique par le biais de la participation à des activités sociales. De cette façon, elle est elle-même un bon exemple. Par ses propres écrits, Beauvoir a un bon revenu et en économie, elle n’est jamais dépendue de son partenaire Sartre, philosophe de l’existentialisme.

Gustave le bon, médecin et anthropologue français, a même écrit : “ Parmi les races les plus intelligentes, beaucoup de cerveaux de femmes ont une taille plus proche du cerveau du gorille que du cerveau masculin le plus développé. Cette infériorité est très évidente que personne ne peut la réfuter à ce moment-là, dont la seule chose à discuter est le niveau d’infériorité. ” (Traister 63) Cependant, Le Bon a également admis : " Il ne fait aucun doute que certaines femmes sont excellentes, évidemment meilleures que les hommes ordinaires, mais un tel monstre est comme un gorille avec deux têtes, ce qui est complètement négligeable. " (Traister 63) Sa discrimination affermit l’importance de l’éducation qui fait défaut aux femmes.

De ce fait, la femme écrivain britannique Mary Wollstonecraft qui a pratiqué un mariage tardif et a un enfant hors mariage, a réfuté l’idée de Jean-Jacques Rousseau, philosophe français, à propos de la soumission des femmes à leurs maris et a publié un livre en 1792 sous le nom de La Défense des Droits de La Femme (A Vindication of the Rights of Women) dans lequel elle a critiqué la pensée de Rousseau, à savoir " Mépriser les femmes, les transformer en esclaves de l’amour ". (Mary 53) Elle-même s’efforce de promouvoir l’éducation des femmes et d’obtenir sa propre indépendance. Au fur et à mesure que les jeunes femmes recevront une éducation et goûteront ainsi la joie de gagner leur vie, elles auront de plus en plus de mal à accepter la contrainte que mari et femme ne font qu’un et que le mari domine dans le mariage. Cependant, même si les hommes soutiennent idéologiquement et pleinement la lutte des femmes pour la liberté et l’égalité, ils montreront involontairement leur autorité devant leurs femmes en raison des coutumes de longue date et des influences juridiques, provoquant ainsi un ressentiment chez les femmes autonomes. C’est pourquoi qu’il nous faut beaucoup d’efforts dans les autres domaines.

    1. Lutter pour une réforme institutionnelle de la société

En outre, lutter pour une réforme institutionnelle de la société. D’après elle, l’instauration du système socialiste entraînera la libération de toute l’humanité et que les femmes ne pourront obtenir leur libération que par celle de la classe. De ce point de vue, l’émancipation des femmes fait partie de la révolution sociale et, plus précisément, elle est un accessoire de la révolution sociale.

En analysant les phénomènes historiques, Beauvoir découvre la situation réelle de l’existence des femmes, reconnaît la possibilité de modifier les conditions de vie des femmes et propose un chemin concret pour leur libération. Pour Beauvoir, dans une société idéale, les droits des hommes et des femmes devraient être également divisés et mutuellement restreints, et pour la relation entre homme et femme, il leur faut coexister pacifiquement, se compléter mutuellement comme le yin et le yang, qui signifie deux catégories complémentaires, et créer ainsi un état d’harmonie et de liberté.

Selon les féministes socialistes, l’inégalité des sexes est causée par les systèmes sociaux et doit être éliminée par les changements des systèmes sociaux. Ce point de vue se teinte d’un peu de la théorie de phase en occident alors que ce n’est pas le même cas en Chine. Comme tout le monde le sait, la Chine a déjà établi un système socialiste : le parti prône l’égalité entre des hommes et des femmes, le gouvernement attache de l’importance à la sécurité sociale des femmes et a réalisé des progrès à cet égard. Pourtant justement dans ce cas, nous ressentons l’absence de théorie féministe socialiste. L’assurance du gouvernement ne pousse pas les femmes à s’améliorer pour être qualifiées. Au contraire, les femmes y tirent du profit, ce qui cause plus de discrimination pour elles-mêmes. Par exemple, lorsqu’une entreprise simplifie ses employés, de nombreuses femmes sont obligées de se faire licencier. Si vous voulez blâmer le chef d’entreprise, il demandera : Pourquoi ne demandez-vous pas quelle est la qualité de ces employées ? Il y a beaucoup de discussions de ce genre dans les journaux et les magazines. De toute évidence, la vie d’une personne ne peut pas compter uniquement sur la sécurité sociale, mais aussi sur ses propres efforts, et plus une personne reçoit de la sécurité sociale, moins elle fera ses propres efforts.

6.4 Les réflexion de Simone de Beauvoir trente ans après

Simone de Beauvoir, elle-même, a fait preuve de déception face au socialisme français pendant un entretien avec un journaliste trente ans après la parution de son œuvre majeure : Le Deuxième Sexe. Demandée par le journaliste qu’elle souhaiterait voir naître quelle société française dans les années à venir, elle a dit que : « Ce serait un socialisme qui soit vraiment un socialisme. Mais cela me semble très difficile à réaliser dans le monde tel qu’il est parti aujourd’hui. Ce serait une réduction des inégalités, et même leur suppression, ce serait la cessation de l’exploitation, ce serait toutes choses qui ne sont pas réalisées non plus dans les pays socialistes. Par conséquent, ce serait un tel changement que je ne crois pas que cela puisse se produire avant bien longtemps. » (Beauvoir 29)

“ Notre pays s’occupe toujours des femmes en fonction du cadre de la théorie féministe socialiste et lui attribue de divers objets, y compris des lieux de représentation. ” (Wang 168) Cependant, ce type de soins ne suffit pas, puisque le véritable exploit est ce pour quoi vous vous battez, pas ce que vous êtes attribué.

5. Conclusion

En général, les féministes devraient rendre compte que la femme est un individu indépendant doté des mêmes capacités et du même potentiel pour se développer et se dépasser comme les hommes. De ce fait, elles doivent cesser leurs protestations et manifestations déraisonnables, mettre leur énergie en elles-mêmes, comprendre correctement leurs propres valeurs, se concentrer sur la libération de soi-même et parvenir à l’indépendance et à la recherche de soi.

La réalisation de l’égalité des sexes dépend du soutien social et de la compréhension des hommes, mais plus important encore, et aussi le plus fondamental, de la conscience de l’indépendance de soi pour les femmes.

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