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十九世纪法国文学中的妓女形象

 2023-06-07 09:06  

论文总字数:37015字

摘 要

小仲马笔下的茶花女,莫泊桑描写的羊脂球,左拉塑造的娜娜,她们都很有代表性,她们的形象准确地为我们反应了大革命背景下的社会生活。玛格丽特为爱人牺牲,羊脂球具有爱国主义精神,娜娜渴望真爱却沦为爱情的牺牲品,这些妓女都具有动人的美好品质。本文中,通过分析十九世纪法国文学中的妓女形象,提出了关于女性、关于爱情和关于美的思考。在文章最后,作者呼吁读者关注女性。

Table des matières

1. Introduction 1

2. Origine des figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle 2

2.1 L’instabilité de la vie sociale. 2

2.2 La prospérité de la littérature de toutes sortes. 3

3. Analyse des figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle 4

3.1 Marguerite Gautier 4

3.1.1 La beauté extérieure et intérieure 5

3.1.2 Le désir de l’amour pur et simple 5

3.1.3 Un esprit de sacrifice 6

3.2 Boule de Suif 8

3.2.1 La beauté naturelle et particulière 8

3.2.2 Un esprit de sacrifice et de générosité 9

3.2.3 Le patriotisme 10

3.3 Nana 11

3.3.1 La malpropreté derrière la noblesse 12

3.3.2 Victime de l’amour 12

4. Réflexion sur les figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle 13

4.1 Réflexion sur les femmes: sexe faible? 13

4.2 Réflexion sur l’amour: digne de sacrifice? 14

4.3 Réflexion sur l’apparence: la beauté intérieure ou extérieure? 14

5. Conclusion 15

Bibliographie 17

1. Introduction

Le livre L’Origine des Caractères Chinois élucide que la prostituée est une femme qui fait des prostitutions en vivant aux bas-fonds de la société. A chaque époque et dans tous les pays, des femmes qui se prostituent, franchement ou en secret, ne manquent pas. Ces prostituées, qui sont très maquillées et se parent d’une beauté éblouissante, minaudent dans les réunions mondaines. Plusieurs d’entre eux attirent l’attention ou l’adoration d’hommes par les talents de musique, d’instruments, de poème ou d’échecs, qui paraissent plus gracieux et plus exquis, mais ce qu’elles font est encore l’affaire de prostitution. Dans les temps anciens comme de nos jours, chez nous comme à l"étranger, les prostituées, caractérisées par le mot lubricité, sont toujours supplantées en marge de la société. Nul doute que la prostituée soit une hérésie dans les oeuvres de la littérature, comme dans la société de chaque époque. Mais les prostituées, la vie desquelles, bien que méprisée, nous montre la réalité sociale la plus grave et nous révèle les manières morales les plus inconnus, sont héroïnes des oeuvres des nombreux écrivains célèbres.

Au dix-neuvième siècle en France, la littérature est très prospère. Il y émerge de nombreuses figures de prostituées qui sont vivantes et touchantes: Marguerite garde un caractère noble et une dignité. Elle cherche la vie simple et l’amour pur mais quand son désir est détruit, elle se sacrifie pour le bonheur de son amant. Boule de Suif est très généreuse et elle possède un esprit de patriotisme. Nana mène une vie qui paraît noble mais en fait malpropre, elle desire l’amour reel et elle devient finalement la victime de l’amour.

Les figures de prostituées sont différentes qu’avant et elles changent la conception traditionnelle de prostituée. Les écrivains proposent le malheur et la bonne qualité des prostituées. Elles sont forcées par la vie dure. Elles désirent la vie simple et ordinaire mais l’époque ne le permet pas.

2. Origine des figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle

A chaque époque, les chefs-d’œuvres littéraires sont sans aucun doute un raccourci de la société et les figures littéraires présentent la vie des peuples de chaque classe en ce temps-là. Les figures de prostituées que nous analysons dans cette thèse proviennent de deux particularités de l’époque du dix-neuvième siècle: l’instabilité de la vie sociale et la prospérité de la littérature de toutes sortes. On va approfondir plus avant les rapports d’entre les figures de prostituées et ces deux particularités.

2.1 L’instabilité de la vie sociale.

L’instabilité de la vie sociale du dix-neuvième siècle provoque l’émergence des figures de prostituées dans la littérature. Parce que la vie réelle est souvent l’origine la plus importante des écrivains et les écrivains ne rencontrent telle quantité de prostituées que dans la société du dix-neuvième siècle, où la politique est extrêmement instable et la vie est très difficile pour les gens ordinaires.

La société est instable au dix-neuvième siècle parce que c’est une époque de transformation. La révolution française éclata et la monarchie absolue, sous la forme de laquelle la France est dirigée pendant plusieurs siècles, s’est désagrégée totalement en trois ans. Dans cette période, la France expérimenta une transformation épique: on se jetta dans la lutte contre les privilèges féodals, religieux et aristocrates avec l’armée de libéralisme. Destruction de la société féodale et construction de la société capitaliste conduisent à l’instabilité de la vie politique et société, qui a fait une grande influence aux gens. La vie est difficile dans une société instable, donc, de plus en plus de gens commence à faire des affaires sans pudeur pour subsister. Ils sont forcés par la vie et par la dure réalité. La réalité est horrible, surtout pour les femmes, qui sont plus fragiles que les hommes et qui ont de belles apparences. Elles deviennent prostituées et jouets des riches hommes.

Dans les circonstances en ce temps-là, une quantité d’écrivains ont publié une série de chefs-d’œuvre pour refléter l’actualité sociale. Et les oeuvres au sujet de prostituée, qui nous montrent la vie de chaque classe à cette époque, emergeaient. Beaucoup d’écrivains tombent amoureux de quelques prostituées et font reparaître les figures de ces prostituées dans leurs oeuvres. Par exemple, Marguerite Gautier de La Dame aux camellias, elle est originale d’une amante d’Alexandre Dumas fils. Dans ce roman, il existe une narration racontée par un jeune bourgeois, Armand Duval. Il expose son histoire avec une prostituée, et il est original d’Alexandre Dumas fils. Cette histoire s’est réellement produite à Alexandre Dumas fils et toutes les emotions dans ce roman sont véritablement éprouvés dans la vie de l’écrivant. L’amour que l’écrivain possède pour son amante n’est pas inférieur à ce qu’ Armand Duval exprime dans ce roman. C’est pourquoi la figure de Marguerite Gautier est si veritable et émouvante. Il y a aussi plusieurs écrivains qui percent à jour les gens de toutes sortes de toutes les classes sociales. Ils comprennent que les qualitiés intérieures de gens ne correspondent pas à la position sociale. Les gens qui mènent une vie miserable ont un caractère noble quand les gens de la classe supérieure sont bas et vils. Par exemple, Guy de Maupassant décrit une prostituée qui est fidèle à sa partie et plusieurs gens des classes supérieures qui trahissent leur compatriote et leur pays natal. L’histoire semblable ne manque pas dans la société réelle du dix-neuvième siècle. La figure de prostituée comme Boule de Suif est non seulement le produit de l’époque mais aussi une représentante de gens qui sont de couches défavorisées mais de caractères généreux et patriotes.

2.2 La prospérité de la littérature de toutes sortes.

La littérature de toutes sortes prospère au dix-neuvième siècle et la libération de la publication de la littérature fait possibles les romans que nous discutons aujourd’hui.

Le dix-huitième siècle est le Siècle des Lumières, où les nouvelles conceptions n’arrête pas à apparaître. Les Lumières est un movement anti-féodal et anti-église pour libérer l’esprit et la civilisation, après laquelle, au dix-neuvième siècle, la littérature de toutes sortes se manifesteraient: romantisme, réalisme, naturalisme, etc. Les milieux littéraires et artistiques étaient extrêmement dynamiques à cette époque et la littérature des Lumières avait consolidé une base pour cette prospérité. Dans le siècle où tous les genres de littérature se prospèraient, on a créé de nombreux oeuvres, qui, dans le contrôle de l’église et du roi, étaient impossible à publier, y compris les romans qui concernent les prostituées. La liberté de la société bourgeoise et le dynamisme de la vie culturelle font possibles les romans au sujet de prostituée.

L’instabilité de la vie sociale force de nombreuses jolies filles à devenir prostituées. C’est la source la plus principale des figures de prostituées dans la littérature du dix-neuvième siècle. Cette réalité suscite l’inspiration des écrivains. En outre, la littérature française est très prospère au dix-neuvième siècle et on n’a pas autant de contraintes sur la publication des oeuvres littéraires qu’avant. Il donne une impulsion à l’apparition des figures de prostituées dans la littérature. Dans ces conditions, on a créé une grande quantité de figures de prostituée qui sont vivantes et distinctives.

3. Analyse des figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle

Les figures de prostituées explosaient dans la littérature française du dix-neuvième siècle, y compris courtisane d’Honoré Balzac, Boule de Suif de Guy de Maupassant, Nana d’Emile Zola et dame aux camélias d’Alexandre damas fils, etc. Ces figures de prostituées occupaient un rôle assez important dans la littérature de cette époque, où la dame aux camélias d’Alexandre damas fils était la première de la série des “dames du malheur”.

3.1 Marguerite Gautier

La vie réelle est une origine très importante de la plupart d’oeuvres d’Alexandre dumas fils. Et Marguerite Gautier de la Dame aux Camélias est originale d’une expérience romantique d’écrivain. Dans ce roman, l’écrivain décrit une histoire de l’amour d’entre Armand Duval et la dame aux camélias, une jeune prostituée qui se sacrifie pour le bonheur et le futur de son amant. On va analyser la figure de Marguerite et se réfléchir sur sa figure.

3.1.1 La beauté extérieure et intérieure

Il existe une diction populaire en Chine: l’apparence vient du cœur (相由心生). Cette diction correspond très bien à la particularité de Marguerite, la dame aux camélias, qui possède non seulement une beauté extérieure, mais aussi un caractère de noblesse. Elle est très jolie et séduisante, comme ce que l’auteur a décrit: “Dans un ovale d’une grâce indescriptible, mettez des yeux noirs surmontés de sourcils d’un arc si pur qu’il semblant peint; voulez ces yeux de grands cils qui, lorsqu’ils s’abaissait, jetaient de l’ombre sur la teinte rose des joues; tracez un nez fin, droit, spirituel, aux narines un peu ouvertes par une aspiration ardente vers la vie sensuelle; dessines une bouche régulière, dont les lèvres s’ouvraient gracieusement sur des dents blanches comme du lait; colorez la peau de ce velouté qui ouvre les pêches qu’aucune main n’a touchées, et vous aurez l’ensemble de cette charmante tête. Les cheveux noirs comme du jais, ondés naturellement ou non, s’ouvraient sur le front en deux larges bandeaux, et se perdaient derrière la tête, en laissant voir un bout des oreilles, auxqulles brillaient deux diamants d’une valeur de quatre à cinq mille flancs chacun.” C’est aussi la première fois qu’Armand Duval l’a vue. Alexandre damas fils ne décrit pas la beauté de Marguerite directement. Il la dépeint aux yeux d’Armand Duval et utilise le moyen de comparaison. Les sourcils de Marguerite sont comme un arc et ses dents blancs sont comme du lait: cette méthode d’écrire aide à mettre en évidence la beauté de Marguerite.

La particularité la plus évidente de la beauté de Marguerite se trahit de son surnom: la dame aux camélias. Le camélia symbolise de belles femmes et la beauté d’un geste désintéressé. C’est aussi la figure de Marguerite, qui est une femme très charmante et qui est moralement digne d’admiration.

3.1.2 Le désir de l’amour pur et simple

La Dame aux Camélias est une histoire émouvante et triste de l’amour. L’attitude vers l’amour est la part la plus importante de la figure de Marguerite. Elle désire l’amour pur et simple, et elle espère une position égale avec son amant. Aussi, Marguerite est très bienveillante et elle est toujours prête à se sacrifier pour son amant.

Toutes les courtisanes, y compris notre héroïne, vivent de vendre leurs corps et leurs émotions, mais elles ont de l’amour qu’elles ne trahissent jamais. Elles apprécient plus et désirent plus de l’amour réel et pur que les filles normales, c’est peut-être parce qu’elle sont fatiguées des hypocrisies et sont dégoûtées de faux sentiments. Marguerite est une femme qui possède sa propre personnalité et elle a ses propres pensées. Elle désire la vie normale et espère un amour pur, donc, alors qu’elle considère l’attachement d’Armand comme l’amour réel, elle consacre toutes les choses dont elle dispose. C’est une attestation rigoureuse de son insistance pour l’amour qu’elle quitte la vie de relations sociales sans hésitation et commence à vivre dans la campagne avec Armand.

Marguerite est une femme fragile qui mérite de la protection et le soin de l’homme. Mais elle n’est pas telle femme qui dépend de l’homme et qui n’a pas son indépendance. Marguerite veut une égalité de statut et elle se refuse à devenir le fardeau de son amant. En face de l’obligation d’une somme de cinquante milles, elle ne demande pas l’aide économique à Armand, voire, elle refuse de l’aide économique des autres hommes. Et pour soulager la pression de payer la dette, elle vend en secret sa voiture à cheval, ses bagues de diamant et d’autres choses de luxe qu’elle aime. C’est aussi un esprit de sacrifice.

Marguerite désire l’amour pur et l’égalité dans l’amour. Elle veut une vie de pureté. Aussi, Marguerite est une femme qui peut faire des sacrifices. C’est la particularité la plus importante de sa figure.

3.1.3 Un esprit de sacrifice

Marguerite est une fille très bienveillante et elle possède un esprit de sacrifice. La vie est très dure au dix-neuvième siècle, donc le bonheur est rare. C’est difficile pour une femme d’abandonner son bonheur de l’amour. A moins qu’elle ait un caractère très noble et un esprit assez généreux. C’est pourquoi le comportement de Marguerite et sa noblesse ont secoué de nombreux lecteurs depuis longtemps.

En face du blâme du père d’Armand, Marguerite n’abandonne pas son amour en tenant sa promesse à Armand. Même quand le père la mortifie avec les mots durs, Marguerite ne fait pas les concessions. Néanmoins, en temps que Monsieur Duval, le père d’Armand épanche à Marguerite son amour parental des enfants: “L’avenir d’une enfant qui ne vous a rien fait, et qui a le droit de compter sur l’avenir, est entre vos mains. Avez-vous le droit et vous sentez-vous la force de le briser ? Au nom de votre amour et de votre repentir, Marguerite, accorde-moi le bonheur de ma fille.” Elle hésite. Marguerite est très gentille. Elle peut volontairement renoncer à son amour et son bonheur pour défendre la bonne réputation des duvals. Ce n’est pas tout ce que Marguerite a fait. Elle a peur qu’Armand ne soit froid avec son père. Donc, elle impute tout à elle-même. Marguerite endure tous les douleurs lui-même et écrit en larmes cette lettre de séparation qui paraît apathique et froid: “A l"heure où vous lirez cette lettre, Armand, je serai déjà la maîtresse d"un autre homme. Tout est donc fini entre nous. Retournez auprès de votre père, mon ami, allez revoir votre soeur, jeune fille chaste, ignorante de toutes nos misères, et auprès de laquelle vous oublierez bien vite ce que vous aura fait souffrir cette fille perdue que l"on nomme Marguerite Gautier, que vous avez bien voulu aimer un instant, et qui vous doit les seuls moments heureux d"une vie qui, elle l"espère, ne sera pas longue maintenant.” Et puis, elle retourne à l’ancienne vie. Marguerite se laisse décourager par la séparation avec Mrmand. Elle s’abaisse plus qu’avant pour se faire oublier la douleur aiguë. Pourquoi est-ce que Marguerite mentit à Armand? N’a-t-elle pas d’autres choix? Oui. Marguerite a pu expliquer clairement le fait à Armand, mais elle ne veut pas que son amant paie des prix lourds. Elle préfère se sacrifier pour réaliser la réputation des Duvals et le futur d’Armand. Finalement, Marguerite meurt de maladie et de l’affliction profonde. Elle sacrifie non seulement son amour, mais aussi sa jeune vie.

En conclusion, Marguerite est jolie, charmante indépendante et bienveillante. Elle garde une dignité et un caractère noble. Elle cherche une vie simple et un amour réel. Quand son désir est détruit, elle se sacrifie pour le bonheur des autres gens. Évidemment, l’image de Marguerite est très beau, tout en apparence et au cœur, comme le camélia, avec lequel l’auteur lui nomme.

3.2 Boule de Suif

Dans le roman Boule de Suif, notre premier rôle, Élisabeth Rousset, “une de celles appelées galantes”, qui “était célèbre par son embonpoint précoce qui lui avait valu le surnom de Boule de Suif”, est une des femmes qui se prostitute pendant la période de guerre Franco-Prussien. Elle ne serait qu’une prostituée normale que toutes les “hontes publiques” dans les œuvres des autres romanciers, mais n’oubliez pas que Guy de Maupassant est un grand maître très différent et il est fort en trouver de nouveaux traits distinctifs des personnages. C’est lui qui fait Boule de Suif différer des autres courtisanes et ressortissent dans cette histoire du fond spécial tous ses personnalités: sa joliesse naturelle, son esprit de sacrifice et son ardent amour de son pays natal.

3.2.1 La beauté naturelle et particulière

Au début de ce roman, l’écrivain dépeint l’apparence de Boule de Suif: “Petite, ronde de partout, grasse à lard, avec des doigts bouffis, étranglés aux phalanges, pareils à des chapelets de courtes saucisses; avec une peau luisante et tendue, une gorge énorme qui saillait sous sa robe, elle restait cependant appétissante et courue, tant sa fraîcheur faisait plaisir à voir. Sa figure était une pomme rouge, un bouton de pivoine prêt à fleurir; et là-dedans s"ouvraient, en haut, deux yeux noirs magnifiques, ombragés de grands cils épais qui mettaient une ombre dedans; en bas, une bouche charmante, étroite, humide pour le baiser, meublée de quenottes luisantes et microscopiques.” On trouve facilement de cette description que Boule de Suif est naturellement belle et gracieuse. Elle est différente des dames nobles, qui se parent très bien. La beauté extérieure de Boule de Suif est réelle et naturelle, cette beauté suggère son caractère reel et naturel. Au contraire, les dames de la classe supérieure sont très bien maquillées. Il fait allusion aux leurs fonds du cœur vulgaires et corrompus. Elles sont toutes hypocrites comme leurs fausses joliesses. Cette comparaison des apparences de personnages nous aide à comprendre les caractères des personnages, surtout la héroïne, Boule de Suif, qui est non seulement charmante extérieurement, mais aussi belle à l’extérieur.

Boule de Suif possède non seulement la beauté naturelle, mais aussi l’élégance et la politesse. Elle diffère des prostituées rudes et brutales qui ne finissent pas une phrase sans parler grossièrement à haute voix. Elle est élégante et civilisée. Quand elle “proposa aux bonnes soeurs de partager sa collation”, elle parla “d"une voix humble et douce”. Même en temps qu’elle s’entend avec les nobles et les riches qui font grand cas de cérémonies, “comme elle se tenait fort bien, on s"abandonna advantage”, Boule de Suif se représente l’élégance d’une femme supérieure et sa maîtrise de soi.

3.2.2 Un esprit de sacrifice et de générosité

En exception de la beauté et la conduite élégante, Boule de Suif est aussi très bienveillante et généreuse. Quand tout le monde a faim en hiver de froid rigoureux, elle est la seule qui prépare de l’alimentation et elle propose aux tous de partager son alimentation. Elle, “rougissante et embarrassée, balbutia en regardant les quatre voyageurs restés à jeun: Mon Dieu, si j"osais offrir à ces messieurs et à ces dames ...” Les voyageurs insatiables, qui l’ont humiliée, et qui ne partagerent rien avec elle, finissent tous les collations de Boule de Suif, “le panier fut vidé”. Ce que les autres voyageurs font à Boule de Suif est tout à fait different de la manière avec laquelle elle les traite. Guy de Maupassant met en évidence le sublime et la générosité de Boule de Suif en comparaison des soi-disant “gens respectables”.

Boule de Suif possède un esprit de sacrifice et un grand respect de soi. Elle n’est pas comme les courtisanes qui sont éhontées. Elle vend son corps pour survivre dans la société instable et troublée. Mais elle ne trahit pas son âme parce qu’elle maintient sa propre fierté et son amour-propre. Elle a de la pudeur. Après la nuit avec l’officier Prussien, Boule de Suif “semblait un peu troublée, honteuse; et elle s"avança timidement vers ses compagnons...” Cette pauvre fille trahit sa conviction pour disperser les assiégeants des autres voyageurs, c’est un esprit de sacrifice, mais elle est encore bourrelée de remords puisqu’elle le considère la défection de son pays natal. Cette sacrifice ne lui apporte pas de respect ni de gratitude mais plus d’affront et moquerie, devant lesquels Boule de Suif fait ses efforts à paraître inébranlable et flexible. Elle ne veut pas que les autres voient sa faiblesse ni son outrage: “Elle fit des efforts terribles, se raidit, avala ses sanglots comme les enfants, mais les pleurs montaient, luisaient au bord de ses paupières, et bientôt deux grosses larmes, se détachant des yeux, roulèrent lentement sur ses joues. D’autres les suivirent plus rapides, coulant comme des gouttes d’eau qui filtrent d"une roche, et tombant régulièrement sur la courbe rebondie de sa poitrine. Elle restait droite, le regard fixe, la face rigide et pâle, espérant qu’on ne la verrait pas.”

3.2.3 Le patriotisme

Cette histoire a lieu pendant la période de la guerre Franco-Prussien, période difficile de la nation. En présence des ennemis qui envahissent la France, Boule de Suif se fait marquer la dignité et la majesté comme un citoyen français. Elle aime son pays, la France, c’est la personnalité la plus importante de Boule de Suif que l’écrivain veut mettre en lumière. “J"ai cru d"abord que je pourrais rester, dit-elle. J"avais ma maison pleine de provisions, et j"aimais mieux nourrir quelques soldats que m"expatrier je ne sais où. Mais quand je les ai vus, ces Prussiens, ce fut plus fort que moi! Ils m"ont tourné le sang de colère; et j"ai pleuré de honte toute la journée. Oh! si j"étais un homme, allez! Je les regardais de ma fenêtre, ces gros porcs avec leur casque à pointe, et ma bonne me tenait les mains pour m"empêcher de leur jeter mon mobilier sur le dos. Puis il en est venu pour loger chez moi; alors j"ai sauté à la gorge du premier. Ils ne sont pas plus difficiles à étrangler que d"autres! Et je l"aurais terminé, celui-là, si l"on ne m"avait pas tirée par les cheveux. Il a fallu me cacher après ça. Enfin, quand j"ai trouvé une occasion, je suis partie, et me voici.” Quand la voiture à cheval est arrêtée par les Prussiens, elle comprend que, “en ces rencontres-là chacun représente un peu son pays”, donc, elle semble “grave et hautain devant l"ennemi”. Quand Cornudet lui demande de faire l’amour, Boule de Suif le refuse: “Non, mon cher, il y a des moments où ces choses-là ne se font pas; et puis, ici, ce serait une honte.” Lorsque l’officier Prussien fait du chantage à Boule de Suif de se coucher avec lui, elle le refuse sans hésitation ni peur. Cette femme qu’on appelle “honte publique” ne sait pas de théorie sur le patriotisme, mais c’est elle qui fait tous ses efforts d’exprimer son affection pour son pays natal et sa haine pour les envahisseurs par un moyen le plus simple: ne pas mettre son corps en vente.

Boule de Suif est une femme ordinaire et banale, voire plus commune que les autres femmes puisqu’elle est ce qu’on appelle prostituée. Mais c’est aussi une femme qui possède des personnalités distinguées et élevées. Elle a du bon cœur et un grand esprit de patriotisme. Ces personnalités de Boule de Suif ont un grand contraste contre sa position sociale et son identité de prostituée. Par conséquent, l’image de Boule de Suif ébranle fortement tous les lecteurs de ce roman. L’écrivain utilise beaucoup le contraste pour montrer la figure de Boule de Suif, non seulement celui entre les caractères et la position sociale de Boule de Suif, mais aussi le contraste entre notre héroïne et les autres voyageurs dans la voiture à cheval. La cupidité, l’affecté et l’immoralité des voyageurs qui sont élevés de la condition sociale contrastent intensément les personnalités de Boule de Suif. Et l’image de Boule de Suif exprime très bien la noblesse d’un ordinaire citoyen français.

3.3 Nana

Dans tous les œuvres de la littérature, surtout dans la littérature au sujet de la prostituée, on dépeint les misères du monde de toutes sortes: misères physique, mentale, sociale, familiale, etc. La vie de prostituée est certainement une miniature de tous les misères. En dépeignant l’image de Nana, Émile Zola ne veut pas embellir l’image de la prostituée. Également, il ne se passionne pas pour décrire le spectacle licencieux. Ce qu’il veut faire, c’est de mettre à nu une scène complète pour naturaliser une sorte de vie, ou même une époque. Au lieu de décrire la vie d’une prostituée, Émile Zola veut créer un rôle assez symbolique. Par la figure, de la prostituée, Nana, et par la dépeinture de la vie du grand monde, il expose toute la société, société de débauche et de hypocrisie de la deuxième République.

La figure de Nana est un peu differente de la figure de Marguerite et Boule de Suif, qui se montrent principalement les personnalités élevées et nobles. Nana ressemble une mouche venue de la boîte à ordures, qui est désordonnée et crasseuse comme l’ordures. Même si elle avait du rayon doré, elle, finalement, serais rejetée avec mépris par tous.

3.3.1 La malpropreté derrière la noblesse

Nana est une prostituée malpropre qui se dissimule derrière le masque de noblesse. C’est une courtisane de seconde classe, sans talent d’art et qui ne sait pas chanter ni faire du théâtre. Tout par la chance, un patron de théâtre la trouve à son goût et lui demande à jouer un rôle dans un opéra de bas étage: La Blonde Vénus. Elle y joue, toute nue, et tous les spectateurs ont l’eau à la bouche en la regardant: “Nana avait gardé son rire, qui éclairait sa petite bouche rouge et lui sait dans ses grands yeux, d’un bleu très clair. A certains vers un peu vifs, une friandise retroussait son nez dont les ailes roses battaient, pendant qu’une flamme passait sur ses joues. Elle continuait à se balancer, ne sachant faire que ça.” Nana, mouche venue de la boîte à ordures, est très prétentieuse de son charme. Bien que sa reprensentation soit amusante et que sa voix soit désagréable à entendre, ses fossettes des joues qui sont charmantes, sa petite bouche cerise, et ses yeux bleus attirent le regard de tous. Il n’est pas important si elle convient à jouer ce rôle de la blonde Vénus, ayant un gros corps et une forte forme. Voire ses poils dorés répandent le parfum de charmes. Son style de vitalité la transforme à une étoile brillante d’une prostituée de seconde classe. Sa position de société est plus élevée qu’avant, mais il ne change pas sa qualité. L’apparence de noblesse cache la malpropreté intérieure. Ce caractère de Nana est une allusion de cette époque-là, où les gens de la haute société, au premier rang de la classe, paraissent nobles et distingués, sont totalement bas, astucieux, rusés et ténébreux.

3.3.2 Victime de l’amour

Nana désire de l’amour réel, mais elle n’obtient pas de la bonne fortune. Selon l’arrangement de Zola, Nana, devenue l’impératrice des prostituées, est en totale prospérité et se procure toutes les jouissances de vie noble. Mais, à cause de son désir de l’amour réel, elle choisit un homme ordinaire. Tous les signes indique qu’elle deviendra une femme qui va tout sacrifier à sa famille. Mais le Dieu de destin s’amuse des gens et l’histoire de Nana ne finit pas par la vie heureuse comme celle de prince et princesse. L’argent et la réputation auxquels elle renonce ne sont pas substitués par l’amour réél et la sincérité. Il n’y a que des coups de poing et de pied. L’homme que Nana a choisi est si pingre qu’il est satisfait de vivre une vie gratuite. Il force Nana qui l’aime beaucoup à redevenir prostituée. L’amour tourne Nana ignare, qui avait un air orgueilleux mais maintenant tremble de frayeur en face de l’agent de police. Tout ce qu’elle veut est d’obtenir la source financière pour offrir l’homme qu’elle aime de l’alimentation pleinement satisfaisante. Même quand il la traite avec des coups de poing, elle en accepte avec plaisir. Nana, humble et soumise, avalant la pluie, n’endure toutes les souffrances qu’en raison de l’aspiration d’une fille simple et honnête à l’amour pur et réel.

L’image de Nana est en fait un signe de la Deuxième République, qui se constitue de la débauche et de l’hypocrisie. À la fin de ce roman, le résultat misérable de Nana indique la ruine immanquable de la Deuxième République. C’est un grand exemple de réussite de la littérature de l’exposition.

4. Réflexion sur les figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle

4.1 Réflexion sur les femmes: sexe faible?

Les femmes sont physiquement plus fragiles et plus faibles que les hommes, c’est pourquoi on nomme le sexe féminin le sexe faible et le masculin le sexe fort. Et dans la société instable du dix-neuvième siècle en France, les femmes sont plus faciles à se dépraver. Parce qu’elles n’ont pas de moyens de vivre, sauf de dépendre des riches hommes. Néanmoins, après avoir analysé les figures de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième, je ne peux pas m’empêcher de proposer une question: Est-ce que la femme est-elle vraiment le sexe faible ?

D’après moi, la réponse est non. Certes, les femmes sont physiquement faibles et c’est impossible pour une femme de faire le travail lourd comme un homme. Mais en ce qui concerne la volonté et la moralité, la femme peut être supérieure à l’homme. L’inflexibilité ne signifie pas le corps fort ni le pouvoir, mais la puissance assez grande à l’intérieur. Citons l’exemple des prostituées que nous analysons dans cette thèse : Marguerite est une jolie femme très faible qui mérite et demande la protection de l’homme, mais cette protection ne concerne que l’argent et la matière, personne ne peut lui offrir à un appui intérieur sauf elle-même. Quand elle rencontre le choix le plus important à faire dans sa vie, Marguerite est beaucoup plus courageuse que l’homme. Elle montre de la détermination et de l’audace quand elle décide à se sacrifier pour le futur de son amant et la réputation des Duvals. Marguerite est-elle encore la fragile femme? Elle est beaucoup plus solide que la plupart d’hommes.

4.2 Réflexion sur l’amour: digne de sacrifice?

L’amour est un poison auquel personne ne peut échapper. Beaucoup de courtisanes vivent de vendre leurs corps, mais elles désirent l’amour pur et simple qu’elles ne trahirent jamais. Elles espèrent davantage de l’amour réel que les filles normales, c’est peut-être parce qu’elles sont dégoûtées des faux sentiments et fatiguées des hypocrisies. Il y a de nombreuses femmes qui se sacrifient pour l’homme qu’elles aiment, y compris plusieurs prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle. Mais est-il digne de ce sacrifice ? La réponse est variée.

Marguerite renonce à son amour pour le futur et la réputation de son amant. C’est une histoire triste et émouvante. Et le résultat de son sacrifice est que Marguerite meurt de maladie et de douleur. Je pense que l’amour entre Marguerite et Armand mérite de ce sacrifice, parce que ce sont deux jeunes gens qui peuvent mourir pour l’un et l’autre. Et la chose la plus romantique du monde est de mourir pour l’un qu’on aime. Mais quant à l’histoire de Nana, qui est aussi la victime de l’amour, la réponse est totalement différente. Parce que l’homme que Nana aime ne l’aime pas. Il ne veut vivre avec Nana que pour son argent. Il la traite brutalement. Nana est une femme stupide qui ne voit pas la vérité et sa recherche aveugle de l’amour résulte à une tragédie. Son sacrifice est aveugle et bête.

4.3 Réflexion sur l’apparence: la beauté intérieure ou extérieure?

Les jolies femmes ne manquent pas, surtout à Paris, ville de mode et royaume fastueux. Mais pourquoi les figures de prostituées dans la littérature du dix-neuvième siècle en France restent toujours célèbres et touchantes? C’est parce qu’elles ont de bonnes qualités. Les prostituées sont jolies et charmantes, néanmoins, si elles sont viles et méprisables comme la plupart de gens dans la société du dix-neuvième siècle, leurs figures ne sont jamais tellement vivantes. On respecte Boule de Suif pour son esprit de patriotisme et sa générosité. On a pitié de Marguerite parce qu’elle possède un caractère de sacrifice. Même Nana, son désir de l’amour pur et sa sacrifice aveugle dans l’amour lui font différer des autres courtisanes malpropres. C’est la noblesse intérieure qui parfait la figure émouvante et vivante de prostituées dans la littérature française du dix-neuvième siècle.

Les filles d’aujourd’hui, c’est bien de se faire plus belles et charmantes. Mais la beauté interne est plus importante. De bonnes qualités offrent aux femmes une figure d’élégance et un caractère de noblesse. Le joli visage vieillit avec le temps passé, mais la beauté de noblesse et d’élégance devient plus évidente et plus grande.

5. Conclusion

La littérature française est très prospère au dix-neuvième siècle, où émergent de nombreuses figures vivantes de prostituées. On en a déjà analysé plusieurs: Marguerite qui se sacrifie pour le bonheur et le futur de son amant, Boule de Suif qui aime beaucoup son pays et qui montre la dignité d’une citoyenne ordinaire, et Nana qui cherche l’amour pur en menant une vie malpropre mais qui devient finalement la victime de l’amour. En fait, il y a beaucoup d’autres prostituées dans la littérature française, dont les figures sont assez vivantes et spéciales.

Après avoir analysé la figure de prostituées, on propose plusieurs questions et y réfléchit: La femme est-elle le sexe faible? L’amour est-il digne de sacrifice? La beauté intérieure et extérieure, laquelle est la plus importante?

D’après moi, quant au moral, la femme pourrais être plus forte que l’homme. Elle peut montrer beaucoup d’audace en rencontrant un choix difficile à faire. Beaucoup de femmes ont des courages de choisir à se sacrifier pour le bonheur de son amant. Elles se sacrifient pour l’amour et l’amour réel mérite de ce sacrifice. En ce qui concerne la beauté, les prostituées sont vraiment jolies et charmantes. Mais la beauté intérieure est plus important que la beauté extérieure. C’est la bonne qualité qui fait la figure de prostituées vivante.

Il y a si bien des gens qui vivent dans le désespoir en entreprenant des métiers traités avec partialité. Ce qui est important, c’est pas leurs métiers ou même leurs apparences. Parce que, quelquefois, on n’a pas la chance de choisir comment nous vivons dans ce monde inégal et difficile. Le plus important, c’est la qualité ou le moyen avec lequel on traite les autres personnes. Aussi, quoique nous faissons, il faut toujours avoir un cœur plein d’ardeur et serviable. Même une prostituée mérite le respect si elle est assez sublime et élevée.

Bibliographie

Alexandre Dumas. La Dame Aux Camélias. Bristol Classical Press, 1972.

Guy de Maupassant. Boule de Suif. Librairie générale française, 1997

Ai Yazawa. Nana. VIZ Media LLC, 2010

黄甲年译. 茶花女. 长江文艺出版社,2007.

柳鸣九. 莫泊桑名作欣赏. 中国和平出版社,1995.

郑克鲁译. 莫泊桑中短篇小说精选. 上海三联书店,2012.

郑永慧译. 娜娜. 人民文学出版社,2004.

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